Premiers pas en basse vision – DPC

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2j jours
en présentiel
7h heures
à distance
9
participants
Modalité de formation :

Objectifs de la formation :

  • Aider les opticiens à débuter en basse vision, dans le respectde la réadaptation des personnes malvoyantes
  • Sensibiliser les opticiens aux techniques spécifiques en basse vision
  • Savoir « identifier » une personne malvoyante
  • Écouter, guider, conseiller et accompagner les personnes malvoyantes
  • Découvrir les pathologies cécitantes
  • Parcours psychologique des personnes malvoyantes, résistances à l’utilisation des aides optiques
  • Évaluer les capacités visuelles disponibles et vérifier l’emmétropisation d’un déficient visuel
  • Découvrir les différentes aides techniques, aides pratiques, aides optiques, aides électroniques
  • Savoir réaliser des équipements simples
  • Découvrir les dernières innovations techniques et les avancées de la recherche médicale en ophtalmologie

Programme

  • Classification de l’OMS ; basse vision / cécité

Réflexion sur l’épidémiologie de la malvoyance en France, anatomie de l’œil, rappels.

  • Principales pathologies cécitantes

Information des personnes concernées, outils de vulgarisation et parcours psychologique de la personne malvoyante.

  • La réadaptation des basses visions, rôles des 3 « O », des autres professionnels et des associations

Initiation à la technique de guide et rôle de l’opticien.

  • Organisation de l’activité basse vision au sein du point de vente

Équipements nécessaires, échelles ETDRS, luxmètre etc…Promotion et gestion de l’activité.

  • Écoute du sujet puis évaluation de ses capacités visuelles disponibles
  • Vérification de l’emmétropisation du sujet La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
  • Essais d’aides visuelles simples

Guider le choix d’un filtre et d’un éclairage et d’une loupe.

  • Financement des aides techniques, missions des MDPH
  • Dernières innovations techniques
  • Actualité de la recherche médicale en ophtalmologie

Méthode pédagogique

  • Formation en présentiel avec projection du support de cours PowerPoint
  • Exposé théorique
  • Ateliers pratiques avec mises en situation
  • Etudes de cas réflexion collective
  • Évaluation des pratiques professionnelles pré et post formation

Pré-requis

  • Être titulaire du diplôme d’Opticien – Lunetier

Informations utiles

Taux de satisfaction : 82% en présentiel, format mixte en cours d’analyse (période 2022-2023)
0% d’abandon

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Qu'est-ce que la basse vision ?

La basse vision désigne la malvoyance, c’est-à-dire l’impossibilité de voir de façon satisfaisante, même avec des verres correcteurs ou des lentilles de contact, sans toutefois atteindre le stade de la cécité. Elle prend aussi en compte une réduction éventuelle du champ visuel. En France, on évalue à 3 % la population concernée par la basse vision, ce qui représente 2 millions de personnes. Mais cette donnée pourrait être plus élevée si l’on comptabilise les personnes affectées dans leur autonomie au quotidien (difficultés à assumer des tâches administratives, à travailler, à lire ou pratiquer des loisirs, marche, etc.). Le facteur âge avec le vieillissement de la population ainsi que la surexposition aux écrans pourraient également infléchir encore cette tendance à l’augmentation des cas de basse vision. C’est pourquoi les opticiens ont un rôle majeur à jouer dans la prise en charge des personnes atteintes de déficience visuelle.

Dans ce contexte, ISOForm, spécialiste de la formation continue opticien, propose des formations adaptées aux professionnels de la santé visuelle et de l’optique. L’objectif est de leur permettre d’assurer une prise en charge optimale des patients souffrant de basse vision.

La basse vision est considérée comme un handicap visuel. Elle est diagnostiquée sur des critères précis relevés lors de l’examen de la vue :

  • L’acuité visuelle du meilleur œil après correction est comprise entre 4/10 et 1/20 ;
  • Le champ visuel est compris entre 10 et 20 degrés.

À titre de comparaison, la cécité est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/20 pour le meilleur œil après correction. 

Par ailleurs, la prévalence des déficiences visuelles croît avec l’âge, essentiellement après 50 ans. Or, on sait que d’ici à vingt ans, les plus de soixante ans représenteront plus d’un tiers de la population française. On prévoit en conséquence une augmentation des déficiences visuelles et avec elles de la malvoyance moyenne. Afin de pallier les besoins actuels et d’anticiper les besoins futurs, les professionnels de la santé visuelle ont recours à la formation continue pour réviser et mettre à jour leurs compétences. Dans ce contexte, ISOForm propose plusieurs options et modalités de formation basse vision.

Plusieurs symptômes peuvent alerter sur le niveau de déficience visuelle :

  • La perte de la vision centrale ;
  • Une perte importante du champ visuel (inférieur à 60 °) ;
  • Une forte sensibilité à la lumière ;
  • Une diminution ou perte du champ visuel ;
  • Une vision floue ;
  • L’apparition de tâches (scotomes) dans le champ de vision ;
  • La perte de la vision en couleurs ;
  • Une vision en tunnel (perte de la vision périphérique) ;
  • Une déformation des lignes droites (diagnostiquée grâce au test d’Amsler).

De nombreux facteurs influencent la survenue de la basse vision. Les causes en sont multiples : congénitale, héréditaire, accidentelle ou due à une pathologie dégénérative. D’autres maladies chroniques peuvent lui être associées comme le diabète, l’hypertension, des troubles vasculaires, etc.  

Les pathologies oculaires les plus fréquemment impliquées sont :

  • L’aniridie congénitale (maladie d’origine génétique affectant le globe oculaire dans sa totalité caractérisée par l’absence partielle ou complète de l’iris).
  • La rétinite pigmentaire (diminution progressive du champ de vision) d’origine génétique.
  • L’albinisme.
  • La DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) : première cause de handicap visuel chez les plus de cinquante ans, elle atteint le centre du champ de vision et affecte le quotidien des personnes touchées. De 1,3 million de personnes actuellement diagnostiquées en France, ce chiffre pourrait doubler d’ici à 2040.
  • Le glaucome (pathologie dégénérative qui entraîne la destruction du nerf optique) : dû à une trop forte pression dans l’œil, il peut conduire à une perte progressive de la vue, s’il n’est pas pris en charge. Près d’un million de Français sont concernés.
  • La cataracte : le vieillissement de l’œil et du cristallin provoquent une opacité qui affecte la vue en l’absence de traitement chirurgical par implant pour remplacer le cristallin.
  • La rétinopathie diabétique qui touche les malades atteints de diabète. Cette maladie métabolique chronique peut avoir pour conséquence la détérioration des vaisseaux sanguins qui irriguent la rétine et entraîner la cécité.
  • Le décollement de rétine consécutif à un accident ou consécutif à une très forte myopie.

Dans tous les cas, si l’altération ou la perte de la vue surviennent brutalement, il faut se rendre immédiatement aux urgences ophtalmiques les plus proches. Plus tôt un diagnostic est posé, plus efficace est la prise en charge thérapeutique (traitement chirurgical et/ou médicamenteux).

Pour parfaire ses compétences en réfraction complexe et viser l’amélioration de la prise en charge des clients en magasin d’optique, l’ISOForm propose une formation réfraction accessible aux opticiens-lunetiers diplômés au minimum d’un BTS OL (deux ans d’études après un bac scientifique).

La basse vision concerne les adultes et les enfants de tout âge. Ils sont atteints de troubles oculaires affectant leur quotidien, comme la conduite d’un véhicule (interdite en dessous de 5/10ᵉ d’acuité), ou les apprentissages scolaires.

Chez les plus jeunes, les causes héréditaire et congénitale sont les plus fréquentes, ainsi que certaines myopies de l’enfant. D’où l’importance des actions de prévention pour dépister au plus tôt les déficiences visuelles. En effet, une prise en charge précoce peut permettre de prévenir certaines pathologies oculaires. Toutefois en valeur absolue, ce sont les plus de 50 ans les plus touchés et le risque augmente avec la vieillesse, notamment à cause de la prévalence des cas de glaucome, de dégénérescence maculaire et de cataracte.

La basse vision ne se soigne pas. Cependant, il existe des outils, équipements visuels, formations et aides qui peuvent améliorer le quotidien des personnes handicapées. Quand c’est possible, il s’agit de solliciter les zones de la rétine qui fonctionnent normalement et de s’appuyer sur elles pour accomplir les actes quotidiens de façon autonome et indépendante. De plus, il existe des aides optiques et des programmes de réadaptation qui améliorent la qualité de vie des personnes déficientes visuelles.

D’autre part, chaque cas de basse vision nécessite une prise en charge spécifique et l’opticien diplômé agit au sein d’une équipe pluridisciplinaire (ophtalmologiste, orthoptiste, généraliste, psychologue, instructeur en locomotion, etc.) pour accompagner et conseiller ses clients en boutique. À noter que la rééducation orthoptique donne de bons résultats et peut aider à atténuer la basse vision. Elle est adaptée à chaque patient et inclut des exercices de motricité des yeux, ainsi qu’un travail sur la coordination des sens (vue/audition/toucher).

Plusieurs outils permettent d’améliorer l’autonomie des personnes dans leur vie quotidienne :

  • Lampes (et loupes éclairantes), sur socle ou à main, pour un meilleur confort de lecture de près ;
  • Loupes classiques et loupes électroniques ;
  • Verres filtrants spécifiques conçus pour diminuer l’éblouissement et garantir l’acuité visuelle centrale ;
  • Systèmes vocaux MyEye et MyReader ;
  • Éclairages spécifiques ;
  • Télé-loupes Kepler ou Galilée pour des grossissements plus importants ;
  • Agrandisseurs électroniques, avec caméra et écran, grossissement X50, éventuellement reliés à un ordinateur avec un clavier spécifique.

Tout d’abord, les patients touchés par la basse vision consultent leur médecin ophtalmologue. Celui-ci pourra décider d’une intervention chirurgicale, d’un traitement médicamenteux, de prescriptions de bilans orthoptiques et d’équipements visuels spécifiques. C’est lui qui fournit les ordonnances nécessaires pour se procurer des lunettes, des lentilles, du matériel tel que les loupes, lampes, etc.

Une fois ce cadre établi, l’opticien accueille et conseille en boutique les clients munis d’une ordonnance. Puis, il assure le suivi pour leur apprendre à manipuler les équipements (lentilles, éclairages, loupes, etc.), adapter les verres correcteurs et lentilles de contact spéciales. Il cherche les meilleures solutions pour améliorer la vision globale et surtout la vision de près essentielle à l’autonomie des personnes (lecture, écriture, gestes quotidiens pour prendre soin de soi et préparer ses repas). De plus, l’opticien-lunetier délivre des conseils préventifs pour adopter les bons gestes d’hygiène, maximiser le confort visuel et réussir à gérer la basse vision au quotidien. 

Grâce au programme de la formation DPC opticien, l’opticien dispose de compétences élargies dans le domaine de la basse vision, que ce soit pour les examens de la vue, la connaissance complète des produits disponibles sur le marché de l’optique, que les conseils pour mieux vivre sa vie de tous les jours. En plus de sa formation en basse vision, il peut avoir suivi également une formation contactologie qui inclut la prise en charge de tous les types de déficiences visuelles, dont la basse vision.

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